Je ne démissionnerai pas, mais pourtant je souffre au travail.
Coincé dans un emploi avec lequel je ne me sens plus en phase, mais qui fait« vivre ma famille », j’ai néanmoins envie de fuir tous les matins ! Du stress au travail, de la lassitude, une surcharge de travail, une forme de souffrance psychique en lien avec mon métier... les raisons peuvent être multiples.
Julie, 39 ans, 2 enfants le ressent depuis plusieurs mois.
"Le pire , c’est le dimanche soir : une bouffée d’angoisse me monte, j’ai envie de pleurer rien qu’à penser au lendemain matin, à MON lundi matin au bureau".
Tel un robot, je prépare mes enfants, mon mari est déjà parti à l’aube à son travail, je dépose mon grand à l’école et mon petit à la crèche ! Vite, je vais être en retard en plus !
Ouf, j’arrive juste 5 min après 08:00, je salue tout le monde, je souris, car je suis la Julie souriante et avenante, la fille sympa quoi.
Mais au fond de moi j’ai envie de pleurer… ou de hurler ?
Je ne sais même pas moi-même ce dont j’ai envie ! Ah, si... courir, fuir et ne plus jamais remettre les pieds dans ce bureau. Mais… je ne peux pas.
Je ne peux pas, parce qu’avec Adrien, mon mari, on a acheté cette jolie maison depuis 4 ans, mais surtout on a un emprunt sur 20 ans !
Et puis, démissionner… pour faire quoi ? et mes parents !!!
Adrien voit bien que je ne vais pas très bien, que j’ai souvent le regard dans le vide et que je ne suis plus heureuse dans mon travail, mais il essaie de me rassurer en me disant que « ça va passer » c’est un petit bas dans mon moral professionnel !
Bref… je me sens seule et parfois incomprise.
Au fond, je démissionne silencieusement, je subis, car je n’ai pas de plan B...
Un article très intéressant du midi libre à méditer...
Article Midi Libre (source)
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